Etat des lieux - Carte 25 : Aléa inondation par débordement des affluents de la Scarpe aval
Etat des lieux – 2021 - PNR Scarpe-Escaut © SAGE Scarpe aval
Les aléas en Scarpe aval
Le territoire est concerné par cinq types d’aléas aux causes et conséquences diversifiée :
- Des débordements de cours d’eau au sein de son lit majeur, en cas de crue (carte 25),
- Des remontées de nappe localisées, d’une part au niveau de l’affleurement de la nappe de la craie, d’autre part au niveau des nappes alluviales de la plaine de la Scarpe et de ses affluents (carte 26),
- Des phénomènes de retrait des argiles (carte 13),
- Des ruissellements et coulées de boues sur les versants localisés (Douaisis et Ostrevent, Pévèle) (carte 27),
- Localement des zones d’affaissement minier où des pompes de relevage protègent les espaces habités.
Les aléas inondations en Scarpe aval sont aggravés avec l’évolution des usages du sol : cessation de l’activité minière, urbanisation croissante, création de merlons et surcreusement du lit mineur (curages), régression des zones humides.
Débordements des cours d’eau
Le bassin versant Scarpe aval, de par sa topographie en « cuvette » et son caractère humide, est naturellement sujet aux inondations. Les débits de crue sont relativement faibles par rapport à la superficie du bassin versant avec de fortes hétérogénéités locales.
Les inondations par débordement de cours d’eau[1] sont souvent provoquées par la pluviosité hivernale, et parfois par des orages estivaux brefs mais puissants.
Les derniers épisodes les plus marquants sont la crue rapide de juillet 2005 (arrêtés de catastrophes naturelles sur 14 communes), les orages intenses et localisés de mai et juin 2016 et 2018, l’épisode lent de décembre 1993-1994, lors duquel des cumuls pluviométriques importants ont entraîné l’inondation d’une vaste partie du territoire.
Les nombreux aménagements du territoire participent à aggraver ce phénomène : rectification des cours d’eau, imperméabilisation des sols et augmentation des volumes rejetés aux cours d’eau, incision des cours d’eau limitant les capacités de débordements naturels dans le lit majeur, et en conséquence accélération des écoulements aggravant les phénomènes d’inondation à l’aval.
[1] Atlas des zones inondables (AZI), 2010, DREAL.